La qualité du SAMA, unanimement saluée par les participants
Les lampions se sont éteints sur la première du SAMA (Salon de la musique d’Abidjan). De l’avis unanime des participants et partenaires, ce fut un espace fructueux de formation, de mise en relation et de découverte des métiers de la musique.
Débuté le jeudi 9 décembre 2021 à l’hôtel Palm Club, à Cocody pour prendre fin le lendemain, la plateforme de partage d’expériences a permis aux acteurs de l’écosystème musical en Côte d’Ivoire de réfléchir sur la thématique « Musique, développement économique et social ». Des conférences publiques, des panels, des masters Class, des concerts live étaient au programme des activités.
Un Meet N’Greet animé par l’artiste MOLARE, a constitué l’évènement majeur qui a clos ce salon. Guy Pacôme SOMIAN, commissaire général du SAMA a été félicité par l’ensemble des acteurs pour l’initiative de créer ce cadre d’échanges entre professionnels de la musique, entrepreneur culturel, artistes, étudiants.
Ainsi, MOLARE, acteur majeur du show-biz en Côte d’Ivoire, a-t-il souhaité que l’action du promoteur Guy Pacôme SOMIAN soit davantage accompagnée. Abondant dans le même sens, Thomas WEILL, chargé de mission des affaires culturelles de l’ambassade de France en Côte d’Ivoire, a indiqué que pour l’édition prochaine, l’Institut Français, étudiera une collaboration possible avec le SAMA avant de se féliciter de la pertinence des différents thèmes au cœur des réflexions ainsi que la qualité des panélistes et l’interactivité du public. Il a souligné l’importance pour les artistes de se former à travers des rendez-vous comme le SAMA pour être mieux outillés afin de faire face aux évolutions du secteur.
« S’il n’existait pas, il aurait fallu créer le SAMA » c’est la satisfaction exprimée par Walid BARA, Expert en Droits d’Auteur et ex-directeur du Bureau des Droits d’Auteur du Burkina-Faso. A l’en croire, les difficultés du secteur de la musique, évoquées au cours des différents échanges, sont tellement communes à tous les pays de l’espace francophone et bien au-delà, que le SAMA devrait s’étendre aux autres pays de la sous- région et s’appeler pour la prochaine édition, le salon de la musique d’Afrique.
Quant à Guy Pacôme SOMIAN, Président de la fondation KULTUR FAMAN, initiatrice du SAMA, il s’est réjoui de la pertinence des réflexions menées par les spécialistes, de l’intérêt des professionnels et des étudiants ainsi que la présence du public au cours des activités du salon. Il a révélé qu’au-delà de cette rencontre annuelle, son ambition, est d’organiser de façon régulière, des sections de formation en faveur des professionnels et aspirants de l’industrie musicale. Dans son mot de clôture, il a remercié tous les partenaires pour la confiance accordée au SAMA, qui n’est qu’à ses premiers pas, avant de promettre une prochaine édition encore plus riche.
« Comment monétiser ses œuvres musicales sur le digital ? », « Le management d’artiste, quelle organisation ?», « L’évolution du zouglou, des années 1990 à aujourd’hui », « Droits d’auteurs, les connaitre pour en tirer profits », « Brand ambassador, source de revenu pour l’artiste, enjeu de positionnement pour les marques », « l’importance de la fiche technique dans le spectacle vivant » sont les thématiques abordés au cours de la 1ère édition du SAMA 2021 placée sous le thème central« Musique, développement économique et social ».